domingo, 8 de abril de 2012

da educação... coisas [que por cá também são similares]... em frança...!

"Sans tomber dans le pessimisme ambiant, force est de constater qu'aujourd'hui le modèle éducatif français est en crise. Constat particulièrement grave, l'accès à l'éducation pour tous, au cœur du principe républicain est menacé : 20 % des élèves français sont en situation d'échec, une part en constante augmentation. Pire encore, l'école française creuse les inégalités sociales sous les coups de boutoir d'approches individualisées et de plus en plus compétitives. Les élèves issus de milieux modestes et de l'immigration en sont les premières victimes et l'école ne joue plus son rôle de cohésion sociale. Une situation que personne et plus encore nous à la Maif ne peut accepter.

Le bruit médiatique ne cesse d'alimenter la boîte à dévalorisation : budget de l'éducation nationale rogné, réduction du nombre de professeurs, salles de classe bondées, professeurs stagiaires sans formation à la pédagogie, violence scolaire, stress, faibles perspectives de carrière, salaires insuffisants, etc. La coupe est pleine.

La logique comptable ne doit pas occuper tout l'espace du débat.

La réduction des moyens accordés aux enseignants rend de plus en plus difficile la réalisation de leur mission, ce qui contribue à renforcer l'image d'une école qui fonctionne mal.

Pourtant malgré ce constat, les enseignants continuent de croire. Ils croient aux vertus de l'école, celle qui réduit les inégalités, et 91 % d'entre eux puisent leur motivation dans "la réussite des élèves". La force de l'école est bien ici, chez ces enseignants qu'il est impératif de remettre au coeur du système.

Pour restaurer l'école, il faut défendre haut et fort le principe du droit inaliénable de l'accès à l'éducation pour tous par un modèle qui réaffirme le principe de la gratuité et de l'égalité. La récente explosion du recours au soutien scolaire par des officines spécialisées, outil privilégié par les familles aisées, est le symbole d'une dérive inquiétante. Ces "petits cours" creusent le fossé social alors même que l'école n'arrive plus à le résorber en son sein. Ces deux logiques doivent être inversées."

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