no público...
segunda-feira, 30 de setembro de 2013
afinal... há reflexos lá por fora... la crise et le vote : après les élections municipales au Portugal ...!
"Du soulèvement de la jeunesse de mars 2011 à la victoire surprise, à
Porto, de l'indépendant Rui Moreira aux municipales de dimanche, le
Portugal cherche en tâtonnant une nouvelle expression politique. Mais la
« partitocratie », comme ailleurs, résiste.
Bien avant les « Indignés » de la Puerta del Sol à Madrid, la
jeunesse urbaine et souvent diplômée du Portugal, première victime,
comme partout en Europe, d’une crise économique et sociale sans
équivalent depuis les années trente du siècle dernier, avait fait
éclater le cadre traditionnel de la protestation avec le mouvement « Geraçao à rasca ».
Sans trouver la voie d’un débouché politique. La victoire surprise
dimanche 29 septembre à Porto, deuxième ville du pays, d’un candidat
véritablement indépendant, contre les machines politiques des partis du «
bloc central », le PSD (centre droit) au « pouvoir » et le PS (centre
gauche) dans « l’opposition », écrit une page nouvelle d’une histoire
paradoxale, celle de la résistance des structures politiques
traditionnelles aux bouleversements systémiques révélés par la crise.
«
Pouvoir » et « opposition » bien relatifs, ce qui justifie ces
guillemets, puisque le gouvernement de coalition du PSD-CDS de Pedro
Passos Coelho est essentiellement voué depuis sa naissance au printemps
2011 à la mise en œuvre du mémorandum signé par le gouvernement «
socialiste » sortant de José Socrates avec les bailleurs de fonds
internationaux du pays. La troïka UE-FMI-BCE était d’ailleurs de nouveau
à Lisbonne pour ce week-end électoral, à la veille d’une nouvelle
évaluation conditionnant le déboursement des dernières tranches du
programme d’appui financier de 78 milliards d’euros qui prend fin en
avril 2014.
« Si les partis n’ont pas compris ce qui s’est passé ici aujourd’hui, alors c’est qu’ils n’ont rien compris »,
a lancé dans son allocution victorieuse Rui Moreira, un novice en
politique venu de la société civile, qui a écrasé le favori des
sondages, de l’establishment politique et des commentateurs lisboètes
avertis, le « dinosaure » du PSD Luis Felipe Menezes, qui voulait
traverser le Douro pour prolonger à Porto un règne ruineux à Vila Nova
de Gaia. Tout aussi notable a été l’incapacité du candidat du PS à
exploiter ce qui pouvait apparaître comme une simple division de la «
droite », le maire sortant PSD Rui Rio ayant joué un rôle important dans
la défaite de son ennemi (et néanmoins camarade de parti) Menezes.
Tout
aussi intéressant est le fait que le triomphe de Rui Moreira, président
de la plutôt poussiéreuse Association commerciale de Porto, ne soit pas
celui de la démagogie et du populisme, au contraire de l’apanage du
candidat « officiel » Menezes qui, après avoir placé Gaia au bord de la
faillite (deuxième dette municipale du pays), avait fait exploser à
Porto le plafond légal des dépenses électorales, promettant la lune aux
quartiers déshérités et étant même accusé d’achat de votes, comme un
Serge Dassault au petit pied. « Nous avons toujours dit que nous
n’étions pas contre les partis mais que les partis ne se comportaient
pas bien, et cette élection est un signal clair donné par Porto que l’on
peut faire autrement et que les partis doivent être différents », a insisté Moreira.
Discours
qui, remarquablement, trouvait un écho dans les propos de l’autre
triomphateur de la soirée, le maire de Lisbonne Antonio Costa, réélu
pour un troisième (et dernier mandat), avec, pour la première fois, plus
de 50 % des suffrages accordés par les électeurs à sa « majorité
plurielle » autour du PS, aussi bien pour l’exécutif (camara) que
l’assemblée municipale, le parlement des communes. Et arrivant en tête
dans les 24 « freguesias » de la capitale. Il faut rappeler que pour ces
élections municipales l’électeur portugais devait mettre trois
bulletins dans l’urne, pour l’équipe dirigeante du « conseil »
(municipalité), l’assemblée et les mairies de quartier, avec un mode de
scrutin proportionnel. Antonio Costa, qui avait refusé en 2012 de se
lancer dans la course à la présidence du PS, laissant la place au très
falot José Antonio Seguro, a invité les partis à « réfléchir », sur la base des résultats, « à leur ouverture à la société, aux mouvements, aux citoyens ».
Au-delà
de la poussée, à Porto et ailleurs, des nombreuses listes
indépendantes, qui dépassent les 6 % à l’échelon national (mais
certaines ne sont que des dissidentes de partis établis), ces élections
municipales auront vu un renouvellement sans précédent de la classe
politique locale, la moitié des 308 conseils et des 3 091 mairies de
quartier devant changer de tête. Renouvellement aidé par deux
changements institutionnels : la loi prohibant plus de trois mandats
locaux consécutifs et une réforme administrative réduisant d’un petit
millier le nombre de « freguesias ». À Porto, Menezes était le plus emblématique de ces « dinosaures » qui
tentaient de contourner la loi en se présentant dans une commune
voisine, et dont une poignée a d’ailleurs réussi son coup, avec la
complicité des ineffables juges du Tribunal constitutionnel. Dans la
grande majorité des cas, les électeurs ont sagement désavoué les juges."
de philippe riès
dos cavaleiros [quantos não sei]... do apocalipse 'now'...!
no outro dia era a tempestade perfeita... aqui.
por hoje estamos assim...
por hoje estamos assim...
no público...
com uns quantos desmentidos ternurentos...?
no cm 'online'...
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