"Pourquoi ne pas mettre
à contribution les étudiants, comme le font d'autres pays, en
considérant non pas leur situation financière actuelle mais future ? Au
premier abord, la Suède offre une situation de rêve, avec une scolarité
gratuite et donc ouverte à tous, et de généreuses bourses publiques. Le "revers de la médaille", explique Eric Charbonnier,
expert à la direction de l'éducation de l'OCDE, ce sont les revenus
moins élevés. Dès que le diplômé a un emploi, il verse 50 % de ses
revenus en impôts. Bref, il paie sa dette.
D'autres pays ont innové sur la question des droits d'inscription.
L'Australie, qui les avait supprimés dans un but d'équité sociale en
1973, les a rétablis pour la même raison en 1989. "Cela peut même être
un moyen de régulation de l'emploi : lorsqu'il y a pénurie de
main-d'oeuvre dans certains secteurs, on baisse les droits des filières
qui y mènent afin d'attirer des candidats",
explique M. Charbonnier. Aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, les frais
d'inscription sont diversifiés en fonction du rendement du diplôme : "Ils sont plus élevés si les chances de trouver un emploi sont plus grandes.""
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